Témoignage de Céline : Les tehniques de Sophrologie face au Covid19

Comment en quelques lignes résumer mon expérience avec le virus du COVID19

Je me souviens en cette fin du mois de novembre avoir été personne contact de ce virus qui sévit depuis le printemps 2020. Cela fait plus de 18 mois que je joue à cache-cache avec lui, je suis atteinte d’une pathologie chronique et il est fortement recommandé que je n’attrape pas ce virus.

J’ai su au moment même où j’ai été infecté, des signes d’alerte avant-coureur sont venus me chuchoter à l’oreille que plus rien n’allait se passer comme je le prévoyais pendant les semaines à venir….

Une semaine après avoir croisé ce gentil virus, j’ai une sorte de rhume que je n’arrive pas à faire passer comme d’habitude. Puis je me lève avec une forte fièvre atroce à plus de 39°, moi qui ne fait jamais de poussée de fièvre c’est une nouveauté….

Je me revois partir faire ce fichu test du COVID, je m’interroge encore comment j’ai réussi à prendre ma voiture. Ce jour là c’est confirmé je suis positive au COVID.

Je m’isole tant bien que mal, je sombre rapidement dans un état semi comateux. Au vu de mon état général et de ma respiration, mon conjoint prend la décision d’acheter un appareil pour mesurer mon taux d’oxygène…, celui-ci est catastrophique à 80% au repos et il descend à 75% dès que je fais le moindre mouvement.

Mon médecin met en place une surveillance à domicile par des infirmières qui viennent 2 fois par jour. Un soir face à ma dégradation l’infirmière veut me convaincre d’appeler le SAMU pour me faire hospitaliser, ce que je refuse… Je prends cette décision avec une lucidité parfaite, je ne veut pas aller en réanimation, je connais à ce moment là les risques que j’encours mais ce sera mon choix du moment et je ne le regrette absolument pas.

Pour moi je savais dans mon fort intérieur que si je partais à l’hôpital je n’en ressortirais pas en vie….

J’ai interdiction formelle de bouger du canapé ou je passe 24h de mon temps, j’ai ordre de rester au repos pour que le peu d’oxygène qui circule alimente mes organes vitaux…

Au bout d’une semaine de fièvre atroce, je reprends un peu plus conscience même si c’est de courts moments dans la journée. Je décide de m’appuyer sur la sophrologie, je suis convaincue que les ressources que je vais pouvoir mobiliser sont importantes. Peu à peu je pratique une respiration plus consciente en me concentrant sur tout mon système respiratoire avec l’intention première de régénération, de récupération, d’avoir un taux d’oxygène qui va remonter petit à petit.

Et enfin au bout de quelques jours les premiers effets sont là, après chaque séance de sophrologie mon taux d’oxygène remonte de 3 points ce qui est très important dans mon cas. Peu à peu je pratique ce temps chaque jour et mon taux d’oxygène remonte et passe au-dessus du seuil critique de la réanimation.

Il me faudra malgré tout plusieurs mois pour récupérer un état général correct même si je garde des séquelles pulmonaires, celles-ci sont raisonnable par rapport à ce que j’ai traversé. Je suis convaincue que sans ma pratique de sophrologie je n’aurai pas eu cette évolution aussi favorable.

Céline ETCHART CANEJA sophrologue Caycédienne adhérente à l'ASCL

"regardez comme je suis vivante"